Réaliser une mission d’accompagnement d’un territoire dans la construction et la mise en œuvre d’une politique publique, d’un projet de territoire ou d’une démarche, nécessite de s’appuyer sur une ingénierie qui articule contenu (le quoi ?) et processus (le comment ?).
Si, généralement, les cabinets et consultants en charge de ces missions peuvent facilement identifier le contenu à mobiliser grâce à leur expertise, il est souvent moins aisé pour eux d’identifier les processus à mobiliser dans leur ingénierie.
Nous pouvons identifier trois types de processus qu’il convient « de tresser » afin de permettre à un territoire de s’organiser et produire les changements souhaités : mobiliser les acteurs, rassembler l’information et enfin transformer l’information collectée en connaissance appropriée par les acteurs.
C’est alors que se pose la question des livrables à produire, comme traces visibles de la trajectoire suivie par les acteurs d’une démarche. Les livrables correspondent au produit des activités organisées au sein des trois processus. Chaque livrable doit donner des indications sur l’engagement des acteurs, la mobilisation des ressources nécessaires au projet final, les contenus nécessaires pour identifier les enjeux et solutions, les marges de manœuvre des acteurs pour s’organiser et piloter…
Parmi tous ces livrables, nous pouvons dénombrer trois livrables clés qui permettent de mesurer les progrès accomplis des acteurs d’un territoire.
Le premier livrable est un document qui consigne une décision d’acteurs : celle de définir le périmètre des enjeux prioritaires. L’ensemble de ces priorités peut être consigné dans un diagnostic prospectif, c’est-à-dire une liste limitée de problématiques clés qui portent un potentiel de changements. Les enjeux constituent le premier socle cognitif à partir lequel se construit un langage commun entre les acteurs sur le territoire.
Le second livrable trace les contours d’un cadre d’action commun (par exemple une charte d’engagement signée par acteurs clés d’une démarche). Il traduit la volonté des acteurs de mobiliser une partie ou la totalité de leurs ressources sur des projets prioritaires qui sont perçus comme des réponses crédibles opérationnelles aux enjeux. Face aux enjeux il est important de repérer ce que les acteurs font (coups partis et avec quelles ressources), ce qu’ils sont capables de faire (potentialités non reconnues), ce qu’ils veulent faire (projets dormants et avec quels moyens), mais également toutes les actions qui peuvent supprimées parce qu’elles ne répondent pas enjeux.
Le troisième et dernier livrable est le dispositif de pilotage. Il rassemble et organise toutes les informations qui montrent comment les acteurs vont s’y prendre pour mettre en place et déployer leur programme d’actions (la répartition des rôles, les modalités de fonctionnement du projet, le suivi et l’évaluation des actions, les ressources utilisées …). A ce stade les acteurs sont en mesure d’organiser le pilotage et d’effectuer une revue de projets classés selon trois modes. Le mode conception qui est le premier de stade. Il regroupe les connaissances disponibles qui montrent une volonté d’agir des acteurs dans un sens particulier sans que l’on sache vraiment comment faire. Le mode solution, un second stade plus avancé, qui prouve que l’action est prochainement exécutable, notamment parce que les acteurs se sont organisés et qu’ils disposent de ressources pour engager l’action. Le dernier mode, le mode exécution, dont les connaissances accumulées contribuent à déployer, suivre, évaluer le déploiement de l’action.
L’application map in action (mia) constitue l’une des solutions à disposition des cabinets et des consultants en charge de missions d’accompagnement de démarches de territoires, pour animer ces processus précités et produire dans le même temps les livrables clés associés.
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